Nouvelles
Quand le droit mène à tout
Natacha Mignon
2009-09-17 08:30:00
Malheureux au boulot les avocats ? À constater l’affluence qu’il y avait hier midi dans la Salle de conférence RC-22 de la Cour d’appel du Québec, on pourrait croire que oui.
Il s’agissait du premier dîner-causerie de la rentrée organisé conjointement par l’AJBM et ZSA. Le thème du jour ? Comment utiliser le droit comme tremplin pour réorienter sa carrière.
« Pour toutes sortes de raisons, il arrive que certains avocats ne soient pas à leur place en droit; pour eux, un changement de carrière est souvent profitable » a expliqué celle qui animait la discussion, Dominique Tardif, directrice de ZSA à Montréal, .
Transition professionnelle, réorientation, retour aux études et nouveaux départs sont autant de sujets qui ont été abordés par les intervenants, trois avocats ayant délaissé la pratique en cabinet pour se lancer dans des carrières parallèles.
Chacun à leur rythme cependant.
Pour Caroline Martel, Directrice du recrutement et du développement professionnel chez Fraser Milner Casgrain, c’est l’appel d’un chasseur de tête, pour un poste de marketing en cabinet d’avocat, qui l’a détourné du droit.
Ca peut être plus brutal. « J’étais chez Stikeman et du jour au lendemain, j’ai dit je m’en vais, sans avoir de plan de rechange », se souvient Mélanie Joly, Associée directrice du bureau de Montréal de Cohn & Wolfe.
Au contraire, la transition peut être murement réfléchie. « J’ai profité des bons salaires chez McCarthy Tétrault pour me payer un MBA et rebondir dans des fonctions de conseil stratégique », explique Renault-François Lortie, Directeur planification stratégique pour Secor Conseil.
Ce qu’ont en commun ces trois là est néanmoins d’avoir constaté qu’ils leur manquaient quelque chose en cabinet. Alors c’est désormais en chœur qu’ils claironnent aux participants de prendre le temps de s’écouter.
« Faites votre liste d’employeurs de rêve et restez ouverts aux opportunités », recommande Me Martel. « Quand vous êtes en changement de carrière, il n’y a pas d’erreur, il n’y a que des opportunités, assure à son tour Me Joly. Beaucoup de compétences sont transférables. On parle la langue des affaires. »
La reconversion nécessitera parfois de repartir aux études et s’accompagnera bien souvent d’une perte de statut social et de salaire. Pas de quoi effrayer les participants à la conférence, venus en nombre chercher des idées pour sortir du droit.
« Mon patron ne sait pas que je suis ici. Je suis venue car j’ai envie de changer de job. Il me manque quelque chose actuellement, peut-être une dimension humaine. Si je trouve autre chose, tant pis pour le salaire », confie une avocate en contentieux d’entreprise.
Et vous, songez-vous à sortir du droit ?
Photo: de gauche à droite, ''Mélanie Joly, Renault-François Lortie, Dominique Tardif''.
« Pour toutes sortes de raisons, il arrive que certains avocats ne soient pas à leur place en droit; pour eux, un changement de carrière est souvent profitable » a expliqué celle qui animait la discussion, Dominique Tardif, directrice de ZSA à Montréal, .
Transition professionnelle, réorientation, retour aux études et nouveaux départs sont autant de sujets qui ont été abordés par les intervenants, trois avocats ayant délaissé la pratique en cabinet pour se lancer dans des carrières parallèles.
Chacun à leur rythme cependant.
Pour Caroline Martel, Directrice du recrutement et du développement professionnel chez Fraser Milner Casgrain, c’est l’appel d’un chasseur de tête, pour un poste de marketing en cabinet d’avocat, qui l’a détourné du droit.
Ca peut être plus brutal. « J’étais chez Stikeman et du jour au lendemain, j’ai dit je m’en vais, sans avoir de plan de rechange », se souvient Mélanie Joly, Associée directrice du bureau de Montréal de Cohn & Wolfe.
Au contraire, la transition peut être murement réfléchie. « J’ai profité des bons salaires chez McCarthy Tétrault pour me payer un MBA et rebondir dans des fonctions de conseil stratégique », explique Renault-François Lortie, Directeur planification stratégique pour Secor Conseil.
Ce qu’ont en commun ces trois là est néanmoins d’avoir constaté qu’ils leur manquaient quelque chose en cabinet. Alors c’est désormais en chœur qu’ils claironnent aux participants de prendre le temps de s’écouter.
« Faites votre liste d’employeurs de rêve et restez ouverts aux opportunités », recommande Me Martel. « Quand vous êtes en changement de carrière, il n’y a pas d’erreur, il n’y a que des opportunités, assure à son tour Me Joly. Beaucoup de compétences sont transférables. On parle la langue des affaires. »
La reconversion nécessitera parfois de repartir aux études et s’accompagnera bien souvent d’une perte de statut social et de salaire. Pas de quoi effrayer les participants à la conférence, venus en nombre chercher des idées pour sortir du droit.
« Mon patron ne sait pas que je suis ici. Je suis venue car j’ai envie de changer de job. Il me manque quelque chose actuellement, peut-être une dimension humaine. Si je trouve autre chose, tant pis pour le salaire », confie une avocate en contentieux d’entreprise.
Et vous, songez-vous à sortir du droit ?
Photo: de gauche à droite, ''Mélanie Joly, Renault-François Lortie, Dominique Tardif''.
19406
Anonyme
il y a 15 ansJe ne crois pas que les gens présents à la conférence d'hier étaient nécessairement là parce qu'ils se cherchaient des idées pour sortir du droit ou de leur pratique en cabinet. L'objectif de ce dîner causerie était surtout pour montrer aux avocats et avocates qu'il existe d'autres opportunités à l'extérieur de la pratique traditionnelle du droit. De plus, un bon nombre d'étudiants et étudiantes en droit, de diplômé(e)s en droit qui se cherchent actuellement du boulot y étaient.
Toutefois, cette conférence n'a pas fourni tellement de réponses pour un sujet particulièrement difficile, surtout pour la nouvelle cohorte d'avocats fraîchement assermentés en 2008 et 2009: le cercle vicieux de l'absence d'expérience de travail. En effet, plusieurs employeurs hésitent actuellement à embaucher des nouveaux avocats, mais ces avocats ne parviennent pas à dénicher des occasions pour obtenir de l'expérience professionnelle. P-ê cela pourrait être le sujet d'un futur dîner-causerie de l'AJBM...
Me
il y a 15 ansFaire une conférence sur ce sujet et l'organiser à la Cour d'appel... c'est un peu idiot comme décision.
Frederick Carle
il y a 15 ans> Faire une conférence sur ce sujet et l'organiser à la Cour d'appel... c'est un peu idiot comme décision.
Cher Me,
Si tu veux qu'on discute ensemble de la prise de décision de l'AJBM sur l'endroit où l'on tient nos conférences, il me fera un grand plaisir d'en discuter avec toi.
L'AJBM est toujours très ouverte aux commentaires contructifs afin qu'on améliore d'événement en événement tant notre contenu et notre contenant. Tu peux me rejoindre par téléphone à mon bureau au 514-285-1333.
Au plaisir de discuter avec toi cher confrère,
Frédérick Carle
Secrétaire-Trésorier de l'AJBM
Anonyme
il y a 15 ansConferences like this is proof that large firms should implement even more stringent recruitment requirements. Every time a weak-kneed individual slips through the cracks of the recruitment process, opportunity is lost for someone who could have made a brilliant attorney. Fact of the matter is that the legal community is littered with casualties that just couldn’t hack it. Then these people get together at these conferences and blame it on a profession that brings others great pleasure. Don’t agree with me? As I have said many times before, think back to university days and try to remember what students originally aspired to do with their degree: crown prosecutor, corporate counsel, politician, defender of human rights etc.. I can’t recall anyone saying, “My dream is to be a legal recruiter or a human resources specialist!”
Looking for a new profession? Here’s an idea: come shine my designer shoes.
anonyme
il y a 15 ans> Looking for a new profession? Here’s an idea: come shine my designer shoes.
non mais quel idiot...
Anonyme
il y a 15 ans> Conferences like this is proof that large firms should implement even more stringent recruitment requirements. Every time a weak-kneed individual slips through the cracks of the recruitment process, opportunity is lost for someone who could have made a brilliant attorney. Fact of the matter is that the legal community is littered with casualties that just couldn’t hack it. Then these people get together at these conferences and blame it on a profession that brings others great pleasure. Don’t agree with me? As I have said many times before, think back to university days and try to remember what students originally aspired to do with their degree: crown prosecutor, corporate counsel, politician, defender of human rights etc.. I can’t recall anyone saying, “My dream is to be a legal recruiter or a human resources specialist!”
>
> Looking for a new profession? Here’s an idea: come shine my designer shoes.
Why the hell do you figure it's not a choice if somebody leaves the profession to do something else? Maybe it's only that it wasn't for him or her. Can you accept that it might not be everybody's dream to work 75 hours a week and have no life, except being able to buy a pair of shoes? Why do you have to assume that these people are casualties and not only people who fugured out they were better at other things then reviewing the same page 20 times? Why are you so self-sufficient to the point of thinking you are such a hotshot? Last I checked, almost anybody could get into law school. You're not actually a surgeon. You could get that degree without even having any science background in cegep (what we call a two years vacation)And do you really think it's the only way to make money? Do you think you are the king because you can read and write? Do you think you are a big shot because you are in a major firm? Do you think you are not some partner's little bitch? Do you think you are worth anything to a firm if you start missing your billing quotas? Can't you understand that not everybody want the F****king designer shoes and that anyway, there are other ways to be able to afford those shoes? An I have an idea too, keep shining your boss' designer shoes. Or are you too busy having your tongue somewhere else...
A lawyer who got out before becoming this guy
yan
il y a 15 ans> Conferences like this is proof that large firms should implement even more stringent recruitment requirements. Every time a weak-kneed individual slips through the cracks of the recruitment process, opportunity is lost for someone who could have made a brilliant attorney. Fact of the matter is that the legal community is littered with casualties that just couldn’t hack it. Then these people get together at these conferences and blame it on a profession that brings others great pleasure. Don’t agree with me? As I have said many times before, think back to university days and try to remember what students originally aspired to do with their degree: crown prosecutor, corporate counsel, politician, defender of human rights etc.. I can’t recall anyone saying, “My dream is to be a legal recruiter or a human resources specialist!”
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> Looking for a new profession? Here’s an idea: come shine my designer shoes.
C'est pour ce style d'avocat(mais surtout pour ce genre de personnalité) qu'une certaine partie de la population déteste notre profession...prétentieux et arrogant
Mary
il y a 15 ans> Looking for a new profession? Here’s an idea: come shine my designer shoes.
franchement, plus épais que ça tu meurs
Anonyme
il y a 15 ansI think that the legal community is littered with people like you who think the only path to success is working 70h/week to pay for partners' exuberant life styles, coke/alcool addictions, divorce proceedures and weekly visits to strip clubs and prostitutes. Some of us refuse to live like that. WAKE UP.
> Conferences like this is proof that large firms should implement even more stringent recruitment requirements. Every time a weak-kneed individual slips through the cracks of the recruitment process, opportunity is lost for someone who could have made a brilliant attorney. Fact of the matter is that the legal community is littered with casualties that just couldn’t hack it. Then these people get together at these conferences and blame it on a profession that brings others great pleasure. Don’t agree with me? As I have said many times before, think back to university days and try to remember what students originally aspired to do with their degree: crown prosecutor, corporate counsel, politician, defender of human rights etc.. I can’t recall anyone saying, “My dream is to be a legal recruiter or a human resources specialist!”
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> Looking for a new profession? Here’s an idea: come shine my designer shoes.
polaire
il y a 15 ans> Looking for a new profession? Here’s an idea: come shine my designer shoes.
Est-ce que Me s'est mis à écrire en anglais en essayant de passer incognito? On a reconnu ton style, Me !!!
Aran
il y a 15 ans>>> Looking for a new profession? Here’s an idea: come shine my designer shoes
fag!
Anonyme
il y a 15 ansPour les jeunes qui cherchent du boulot ou qui se découragent, il est à noter que les premières années en droit sont difficiles. je ne sais pas si l'idée d'une conférence sur comment tout lâcher est la bonne. on ne connaît pas la vie de ces personnes et leurs réelles motivations à ce moment. ils n'étaient peut-être pas à l'an 1 ou 2 de la pratique au moment de changer de branche. c'est dommage à mon avis que des jeunes, qui ont beaucoup de potentiel et moins d'opportunités que d'autres, lâchent complètement alors que d'autres ont la guise et la liberté de lâcher de grandes carrières. Mais parfois la situation financière oblige. c'est la vie.
P.S.: I would love to stuff your designer shoes down your throat.
Mary
il y a 15 ansMe a raison. L'idée de faire une conférence à la Cour d'appel sur le sujet de la non-pratique du droit est une décision assez discutable.
!
il y a 15 ansFranchement, qu'est-ce que ça change? C'est une salle où les gens peuvent s'assoir et écouter une conférence. Est-ce que le choix d'une salle doit obligatoirement être le fruit d'une réflexion en lien avec le sujet de la conférence? Il est préférable de se concentrer sur le contenu de cette dernière. L'idée est d'offrir une conférence pertinente à prix abordable. C'est réussi! J'ai trouvé cette conférence très intéressante.
Me
il y a 15 ans>>>> Est-ce que le choix d'une salle doit obligatoirement être le fruit d'une réflexion en lien avec le sujet de la conférence? Il est préférable de se concentrer sur le contenu de cette dernière.
Il est vrai que dans le cas purement hypothétique où certaines personnes seraient limitées, elles se doivent faire un choix.
En revanche, d'autres, lorsqu'ils se concentrent aussi sur le choix de la salle ils peuvent faire en sorte que le contenu de la conférence demeure excellent et n'en souffre pas. L'un empêche pas l'autre si on se donne la peine... et surtout si on a les ressources pour se donner la peine :)
anonyme
il y a 15 ansje dois dire que je suis largement daccord avec Me là-dessus. ce ne sont pas les salles dans cette ville qui manquent, il me semble. je trouve aussi que la pensée qui insinue que l'on ne peut rendre qu'un aspect excellent est aussi discutable que le choix de la salle puisse letre.
anonyme
il y a 15 anspas fort, pas fort,
faire une demonstration de comment eviter de pratiquer le droit, a la cour d'appel
pas fort, pas fort l'ajbm.
anonyme
il y a 15 ans> Franchement, qu'est-ce que ça change? C'est une salle où les gens peuvent s'assoir et écouter une conférence. Est-ce que le choix d'une salle doit obligatoirement être le fruit d'une réflexion en lien avec le sujet de la conférence? Il est préférable de se concentrer sur le contenu de cette dernière. L'idée est d'offrir une conférence pertinente à prix abordable. C'est réussi! J'ai trouvé cette conférence très intéressante.
on appelle ce schème de pensée: low aim...