Raif Badawi serait rejugé

Ensaf Heidar, l’épouse de M. Badawi, est réfugiée en Estrie avec ses enfants. Elle a indiqué au « Stern », un hebdomadaire allemand, que si le cas de son mari est rejugé en Cour suprême, les conséquences pourraient autant être positives que négatives. Selon elle, il est possible qu’il fasse tout de même face à la peine de mort.

Par ailleurs, pour la 10e semaine consécutive, le blogueur a de nouveau échappé vendredi à une autre séance de flagellation.

Raif Badawi est emprisonné depuis bientôt trois ans en Arabie Saoudite pour avoir manqué de respect à l’islam sur son blogue. Il a été condamné une peine de 1000 coups de fouet et de 10 ans de prison. Une séance de flagellation de 50 coups de fouet a eu lieu en janvier, mais depuis, les autorités ont suspendu les séances.

Au début du mois de mars, il a été annoncé sur Facebook par des proches du blogueur qu’il pourrait subir un deuxième procès, pour apostasie cette fois. « En vertu de la loi saoudienne, l'apostasie est punissable de la peine de mort par décapitation », était-il mentionné.

Avocats sans frontières Canada (ASFC) et le Barreau du Québec ont annoncé la semaine dernière qu’ils s’unissaient pour agir juridiquement dans le dossier de Raif Badawi et tenter de le faire libérer.