De nouvelles armes contre la grève étudiante

Agence Qmi
2015-03-16 08:46:00

« Nous annoncerons un nouveau type de recours juridique pour aider les étudiants à accéder à leurs cours », a affirmé Jean-François Morasse, un des porte-parole de la Fondation.
Le regroupement tiendra une conférence de presse à Québec pour interpeller directement le Parti libéral du Québec (PLQ) et la Coalition avenir Québec (CAQ).
« Nous allons leur demander de prendre leurs responsabilités », a-t-il ajouté, sans vouloir donner de précisions supplémentaires.
Plus de 30 000 étudiants doivent débrayer deux semaines à partir du 23 mars, et plusieurs tiendront des votes de reconduction alors que d’autres pourraient s’ajouter.
Des « kits » d’injonction
La Fondation 1625 a déjà mis à disposition des étudiants des « kits d’injonction » sur son site internet.
Selon le porte-parole, il faut s’attendre à ce que plusieurs injonctions soient demandées après le déclenchement de la grève.
Une vingtaine d’étudiants, principalement des cégépiens, les ont d’ailleurs approchés ces dernières semaines pour en savoir plus.
Confrontations à prévoir ?
« C’est inquiétant. Nous dénonçons le fait d’emprunter la voie légale au lieu de respecter la démocratie étudiante. Nous invitons les opposants à la grève à venir s’exprimer dans leurs assemblées générales », a affirmé de son côté Camille Godbout, porte-parole de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ).
Mme Godbout et Jean-François Morasse craignent tous deux un retour des confrontations musclées sur les campus comme lors de la dernière grève en 2012.
Plusieurs avaient forcé le respect des mandats de grève malgré les injonctions.