Bye-bye Fasken!
Jean-francois Parent
2017-10-18 15:00:00
« J'ai eu une occasion cet été que je ne pouvais pas refuser », explique Me Morin au bout du fil, pour qui Norton Rose est un cabinet mythique, l'ancien Ogilvy, où Brian Mulroney y pratique encore.
Pour Fasken il s’agit d’un coup dur.
Le cabinet perd un deuxième coprésident de sa section litige commercial en autant de trimestres.
Luc Morin venait en effet tout juste de prendre la place de sa prédécesseure à la codirection du litige commercial, Stéphanie Lapierre. Cette dernière a migré vers Stikeman Elliott en juin dernier.
C'est le troisième départ récent d'associés chevronnés qui afflige Fasken, alors que Pierre Y. Lefebvre quittait en septembre retrouver une ambiance de boutique chez Langlois.
Plateforme plus performante
C'est notamment pour les possibilités que lui offrira la plateforme internationale de Norton Rose que Me Morin fait défection.
« Celle de Fasken est très bien, mais la plateforme de Norton Rose est plus performante et moins encombrée, nous serons seulement 4 ou 5 associés dessus », poursuit le Barreau 2003 pour justifier son passage chez Norton Rose.
Me Morin exerce sa pratique du droit en litige civil et commercial, notamment dans les domaines de la faillite, de l'insolvabilité et de la restructuration des compagnies.
Il y déménage ses pénates Chez Norton le 6 novembre prochain.
L’autre argument qui a aussi fait pencher la balance, la diversité des dossiers. « Je vais y traiter davantage de dossiers différents, notamment parce qu'ils sont très fort en fusions et acquisitions », explique le diplômé 2002 de l'Université de Montréal, où il a d'ailleurs complété une maîtrise en insolvabilité en 2007.
Fait notoire, il quitte une coprésidence d'un groupe de pratique pour redevenir associé. « Non, je ne vois pas ça comme une rétrogradation » dit-il, réitérant les avantages qu'il compte trouver chez Norton Rose.
À cet égard, il se réjouit d'aller rejoindre Sylvain Rigaud, l'un des piliers de la pratique litige et insolvabilité chez Norton Rose.
« Oui, il a été un argument de vente », concède Luc Morin, refusant toutefois de dévoiler qui, chez Norton Rose, l'a maraudé...