Savez-vous comment protéger la propriété intellectuelle en TI?
Mathieu Galarneau
2019-11-18 13:15:00
Mes Justin Freedin et Jean-François Normand de Robic se rendront chez Fasken à Montréal le 25 novembre prochain dans le cadre de la conférence « Technologies de l’information: comment protéger la propriété intellectuelle de ses actifs ».
Cette conférence de l’ABC-Québec, section Information, télécommunications et propriété intellectuelle est présidée par Me Caroline Jonnaert, de Stingray Group.
Les deux juristes sont des maniaques d’informatique. Pas pour rien qu’ils ont choisi cette branche du droit. « On est deux geeks, dans le bon sens du terme! Justin a une connaissance très fine de l'informatique. C'est un des rares agents de brevet en informatique au Québec. C'est vraiment une star! », vante Me Normand, qui demeure pour sa part modeste.
« Je suis quelqu'un qui prend le temps de comprendre comment le code fonctionne, comment l'informatique fonctionne, quelles sont les tendances en matière de logiciels, d'applications. Je suis vraiment un passionné, et je trouve que l'informatique, c'est vraiment le sujet de l'heure! »
Pour cette conférence, les deux experts souhaitent rejoindre les avocats qui travaillent de près ou de loin avec les entreprises, qu’elles soient en technologie de l’information ou non.
« En 2019, toute business en est une de logiciel. On pense que toutes les entreprises doivent avoir une connaissance sur leurs actifs de propriété intellectuelle ou leurs droits en cette matière qui touchent le logiciel », explique Me Normand.
Ils aborderont certains sujets en profondeur comme les logiciels en code ouvert (open source), comme Linux ou UNIX. « On les retrouve sur internet et ils sont disponibles à la communauté, mais ça ne veut pas pour autant dire qu'il n'y a pas de droit de propriété intellectuelle, et qu'il n'y a pas de restriction dans leur utilisation. »
Ils traiteront aussi de pièges à éviter pour les conseillers juridiques dans ce domaine particulier. Par exemple, dit Me Normand, il ne faut pas « croire que parce qu'on paie un sous-traitant pour développer une solution informatique pour nous, que ce logiciel nous appartient ».
Tous les détails de la conférence se retrouvent ici.