Affaires insolites

L'équipe Droit-Inc
2014-12-05 13:15:00

« Le jour de son déménagement, l’accusée a eu maille à partir avec son petit fils au niveau des objets personnels qu’il pouvait garder chez elle. À un certain moment de la discussion, la grand-mère de la victime est allé chercher un bâton de bois et elle a frappé l’adolescent sur le genou », a expliqué le procureur aux poursuites criminelles et pénales, Me Jean-Roch Parent.
Quelques jours plus tard, la grand-maman a utilisé un tue-mouches pour frapper l’adolescent au bras. Les choses ont toutefois dégénéré le 11 février dernier lorsque l’ado s’est présenté au domicile en compagnie d’un ami.
« La dame leur a reproché de consommer de la marijuana avant de leur dire de quitter en les traitant de poteux. Elle a aussi frappé l’ami de son petit-fils sur la joue », a ajouté Me Parent.
Une femme garde le cadavre de son mari pendant six mois chez elle - Avec Presse canadienne
Kaling Wald avait d'abord été accusée de négligence d'accomplir un devoir légal envers un corps humain et d'avoir commis un outrage envers un corps humain, ce qui aurait pu entraîner une peine d'emprisonnement de cinq ans. Ces accusations ont été retirées et remplacées par une accusation en vertu de la Loi sur les coroners.
Elle a reçu une peine à purger dans la communauté et 18 mois de probation avec un suivi de conseil et de soutien.
Un résumé lu à la Cour, mardi, pour l'imposition de la peine a révélé que Mme Wald avait déclaré à la police que son mari Peter souffrait de diabète, mais qu'il avait refusé de se faire traiter quand son pied était devenu infecté, croyant que Dieu allait le guérir. L'homme aurait sombré dans le coma en mars et serait mort avant la fin de ce mois.
Selon le résumé, Mme Wald a déclaré qu'elle et leurs cinq enfants - qui ont entre 11 et 22 ans - étaient de fervents chrétiens et croyaient que « Peter serait ressuscité et avaient ainsi gardé les portes closes et attendu qu'il revienne à la vie ». Elle-même, ses enfants et les sept autres habitants de la maison ont prié tous les jours pour qu'il vive à nouveau.
Mme Wald avait verrouillé la porte pour empêcher que les enfants n'entrent dans la pièce et avait mis du ruban adhésif entoilé sur le contour de la porte pour éviter que l'odeur ne se répande, est-il écrit dans le résumé.
Les autorités ont seulement appris ce qui s'était passé en septembre, lorsqu'elles sont intervenues pour expulser le couple, qui avait fait défaut de payer l'hypothèque.
Le shérif a alors découvert un corps dans le lit dans un état de décomposition et de momification. Le corps était recouvert de deux couvertures et avait une toque sur la tête. La police a interrogé deux des enfants et quelques autres colocataires et ils ont tous dit croire que Peter allait être ressuscité.
Un chimpanzé ne peut bénéficier des mêmes droits que les humains - Avec Presse canadienne

Les trois juges s'entendent pour nier la personnalité juridique de Tommy, un chimpanzé qui habite seul dans une cage dans la région du comté de Fulton, dans l'État de New York.
Un tribunal avait déjà rejeté le projet du groupe Nonhuman Rights Project, qui souhaite la reconnaissance des droits des non-humains.
Le groupe a porté la cause devant la Cour d'appel en octobre dernier, prétextant que les conditions de vie du chimpanzé s'apparentent à celles d'une personne isolée illégalement.
L'avocat du groupe, Steven Wise, pense qu'un animal avec des qualités semblables à celles des humains doit vivre en liberté. Il souhaite la libération de trois autres chimpanzés de l'État de New York et planifie de défendre des primates vivant dans d'autres États.
La cour a précisé qu'il n'existe aucun précédent au sujet du traitement d'un animal comme une personne. « En ce qui concerne la théorie juridique, une personne est un être que la loi considère comme capable de droits et de devoirs, ont écrit les juges. Inutile de dire que, à la différence des êtres humains, les chimpanzés ne peuvent assumer les fonctions juridiques et sociétales et ne peuvent assumer des responsabilités ou être tenus légalement responsables de leurs actes. »
Le propriétaire de l'animal, Patrick Lavery, se réjouit de l'annonce et dit respecter les normes. Tommy a été placé chez M. Lavery il y a dix ans. La cour a mentionné qu'il n'y avait aucune maltraitance ni violation de règles dans la garde du chimpanzé.