Le ballet des avocats

Agnès Rossignol
2015-01-22 13:00:00

« L’idée est de rallier la relève d’affaires afin de soutenir et de propulser la relève artistique, en l’occurrence les danseurs de demain », indique l’ancienne danseuse qui a elle-même étudié dans cette école. Elle a participé plusieurs fois au ballet Casse-Noisette à la Place des Arts de Montréal, en incarnant entre autres le rôle principal de Clara.
« J’ai dû arrêter la danse à la suite d'une grave blessure, c’est pourquoi je me suis tournée vers le droit» », explique Me Engel qui s'implique aujourd’hui en tant que membre du conseil d’administration de l’école et vice-présidente de la fondation qui la soutient.
« En fondant ce groupe avec comme slogan "La relève d’affaires pour la relève artistique", je rallie mon passé en danse à mon présent dans le monde des affaires, deux milieux différents qui s'apportent énormément mutuellement ».
Trois objectifs

« Il est important de stimuler et de pérenniser l'effervescence de Montréal au niveau culturel. Or, la relève d'affaires participe à la fois à l'essor du monde des affaires et à la relance culturelle de la ville, laquelle contribue elle-même à la relance de Montréal », précise Me Engel.
En outre, l'École supérieure de ballet du Québec est la seule institution francophone en Amérique du Nord à former des danseurs classiques de calibre international. « Le but est donc d’appuyer ses élèves en soutenant le programme de danse-études de haut niveau pour qu'ils obtiennent une formation d'excellence », ajoute-t-elle.
Faire connaître et rendre accessible la danse à un public non initié est le troisième objectif. « Je voulais amener les jeunes gens des affaires, appelés à devenir de véritables ambassadeurs de l’école, à apprécier davantage la danse et à s’y intéresser pour enrichir leur vie car l’art invite à se questionner, se divertir, et à vivre ses émotions ».
Une mission

Déjà douze personnes provenant de différents milieux d’affaires ont répondu à l’appel et forme le comité de gestion chargé de déterminer les priorités du groupe. Parmi eux, on compte deux avocates, Me Eliane Roy, chef du service juridique et des affaires corporatives de R3D Conseil, et vice-présidente du comité, et Me Laurence Marsolais, qui pratique à son compte.
Le groupe est actuellement en recherche d’autres collaborateurs pour former quatre sous-comités : Communication et visibilité; Événement et logistique ; Vente, recherche de commandites et dons ; Projets spéciaux.
Si vous souhaitez en faire partie comme Me Leila Yacoubi de Lavery, cliquez ici !
DSG
il y a 10 ansI don't understand the objectives or what they are doing to attain those objectives.
Anonyme
il y a 10 ansrien de neuf dans cette nouvelle