Bastarache

L'examen de passage de Me Giuseppe Battista

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Natacha Mignon

2010-05-26 15:00:00

Qui est vraiment le nouveau procureur en chef de la Commission Bastarache ? Ses pairs nous répondent.
Me Battista est un habitué des commissions d’enquêtes publiques et en maîtrise à l’évidence la structure et le fonctionnement.

Il a notamment siégé comme procureur à la Commission chargée de faire enquête sur la Sûreté du Québec (la Commission Poitras) et à la Commission d'enquête concernant les allégations au sujet des transactions financières et commerciales entre Karlheinz Schreiber et le très honorable Brian Mulroney (la Commission Oliphant).

Pour le criminaliste Me Robert La Haye, le choix de son confrère comme procureur en chef en est un de sagesse de la part de la Commission.

« C’est un avocat expérimenté, qui a plaidé devant toutes les juridictions, dit-il. Il est très bien perçu dans le milieu et a la réputation d’être très consciencieux. Il saura présenter les témoins avec respect et retenue, car il a le sens du droit et de la modération. »

Me La Haye connait Me Giuseppe Battista depuis de nombreuses années, en particulier parce que ce dernier l’a assisté en Cour suprême dans le cadre de la défense de Vincent Cotroni en 1978.

Me Battista est aussi proche de son ordre. Il a enseigné à l'École du Barreau et a également été membre du comité de la formation professionnelle du Barreau du Québec et membre du comité permanent en matière criminelle du Barreau du Québec.

Cela en fait-in pour autant un bon choix comme procureur en chef d’une commission d’enquête? Me Jean-Claude Hébert croit que oui.

« Il a eu plusieurs mandats du barreau du Québec en Cour suprême dans des dossiers où l’Ordre se portait intervenant, dit l’avocat. Être ainsi choisi par son Ordre pour représenter la collectivité des avocats me semble être un gage de confiance pour un avocat. »

Me Battista exerce en droit pénal et criminel, et occasionnellement en droit disciplinaire, rappelle Me Hébert. « Je n’ai jamais été impliqué dans le même dossier que lui, mais je sais qu’il a la réputation d’être très appliqué dans la préparation de ses dossiers, dit-il.

Diplômé de l’UQAM, Me Battista a été admis au Barreau du Québec en 1986.

Avocat à l'Aide juridique de Montréal, section criminelle, jusqu’en 1990, il s’est par la suite associé à Me Richard E. Shadley pour créer le cabinet Shadley Battista.

imge #3949

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6 commentaires
  1. Anonyme
    Anonyme
    il y a 14 ans
    Mtre
    Giuseppe not Guiseppe !!

  2. Me
    Me
    Je crois que c'est un très mauvais choix. Me Battista est trop compétent et excellent pour une commission bidon. Il aurait fallu choisir un avocat à la hauteur du non-sérieux du sujet de la commission. Si le juge Bastarache a accepté volontiers de servir d'outil de diversion au service du premier-ministre, grand bien lui fasse. Il est toutefois dommage que des immenses membres du Barreau, tel Me Battista soient entraînés dans cette basse besogne.

  3. Me
    Me
    C'est drôle: au début de la Commission Gomery personne ne se jettait pour faire des biographies vantant le mérite des avocats participants... et on sait tous qu'il y en avait quelques uns absolument lumineux côté compétence.

    Ici, on vante, on vante, on vante. Même si c'est fort mérité (à la fois pour Me Cimon et pour Me Battista), c'est symptomatique d'un "vouloir-dorer", signe que la Commission est une joke et signe de l'espoir que des biographies d'avocats illustres peuvent aider à lui conférer la crédibilité qui lui manque.

    • Anonyme
      Anonyme
      il y a 14 ans
      Re : Me
      > C'est drôle: au début de la Commission Gomery personne ne se jettait pour faire des biographies vantant le mérite des avocats participants... et on sait tous qu'il y en avait quelques uns absolument lumineux côté compétence.
      >
      > Ici, on vante, on vante, on vante. Même si c'est fort mérité (à la fois pour Me Cimon et pour Me Battista), c'est symptomatique d'un "vouloir-dorer", signe que la Commission est une joke et signe de l'espoir que des biographies d'avocats illustres peuvent aider à lui conférer la crédibilité qui lui manque.

      Me, tu as raison, mais dans le temps de Gomery, il y avait pas les blogues à potin comme Droit Inc. Je gage un ptit 2$ que si droit inc avait existé pendant Gomery, on aurait eu droit à de la belle folie!

  4. Me
    Me
    > Me, tu as raison, mais dans le temps de Gomery, il y avait pas les blogues à potin comme Droit Inc. Je gage un ptit 2$ que si droit inc avait existé pendant Gomery, on aurait eu droit à de la belle folie!

    Je parle des médias, pas de droit-inc. « Ici, on vante, on vante, on vante.» Le "ici" faisait référence à ce cas-ci, i.e.: Commission Bastarache. Rien à avoir avec droit-inc.

  5. Anonyme
    Anonyme
    il y a 14 ans
    bravo a robert lahaye
    Si on lit le jugement cotroni, c'est pas Giuseppe Battista qui l'accompagnait, mais Leo DiBattesta. (voir le jugement au lien inséré dans l'article) RIEN À VOIR avec Giuseppe Battista...

    Giuseppe est Barreau 86 ou 87 et il dit qu'il a été assisté à la CSC en 78?

    ENCORE une fois Me LaHaye vous êtes mêlé et devriez sérieusement songer à arrêter de commenter quoi que ce soit...

    bravo sérieux... je suis tellement pu capable de LaHaye... ça aucun sens...

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