3 choses que les avocats peuvent apprendre d'Uber

Julien Vailles
2016-06-17 15:00:00

1. Le service-client est optimal
Avec Uber, on peut voir le visage, le nom et le véhicule du chauffeur, et la notation qui lui est accordée, avant même de monter dans la voiture. On voit d'ailleurs cette voiture arriver sur son téléphone, parce qu'elle est géolocalisée. Quand arrive le moment de payer, on le fait par carte de crédit.
Les taxis, en contrepartie, n'offrent généralement pas tout ça. Selon Me Furlong, s'ils le faisaient, ils n'auraient d'ailleurs rien à craindre d'Uber.
C'est la même chose dans les bureaux d'avocats, clame-t-il : les nouveaux arrivants dans le milieu ne bousculent pas les choses par la qualité de leurs services, mais bien par leur proximité avec les clients et les prix. Par exemple, de plus en plus de bureaux optent pour des modes alternatifs de tarification, comme les conventions d'honoraires. Les services en ligne sont également de plus en plus en vogue.
2. On a compris que l'innovation est capitale
Ce qu'Uber a compris, c'est qu'il faut évoluer, changer les façons de faire. Les avocats doivent eux aussi accepter cette réalité, croit Me Furlong.
Certaines tâches devront être dévolues aux techniciens juridiques. À leur tour, ceux-ci devront probablement céder certaines activités au profit de machines. Il ne sert à rien de freiner le progrès car il arrivera de toute façon.
Il faut aussi s'attendre à ce que ces nouvelles manières de faire entraînent de nouveaux besoins qui devront alors être comblés par les juristes et leurs assistants.
3. Les services offerts bénéficient également aux fournisseurs et aux clients

La justice est difficilement accessible, que ce soit à cause des coûts, des manières de procéder avec nos clients ou de la diffusion de l'information juridique, selon l'avocat.
Mais tout ne va pas si mal : parmi les solutions déjà existantes, il existe des régimes d'assurance pour les questions légales, comme ceux qui couvrent la responsabilité civile et professionnelle. On songe aussi à l'Aide juridique qui, sans être parfaite, permet de rejoindre les clients moins fortunés. Des sites comme Éducaloi contribuent au partage de l'information juridique, alors que des blogs et des sites spécialisés ou de vulgarisation juridique sont aussi disponibles.
Et vous, qu'en pensez-vous?
Boukh
il y a 8 ansBonjour,
Ce monsieur (avocat) a avalé la cassette que Uber répète depuis toujours, ces idées ne tiennent pas la route, trouves toi autres choses pour convaincre les gens.
Merci