Affaires insolites

L'équipe Droit-Inc
2015-10-16 13:15:00

Le jury n’a eu besoin que de 25 minutes pour décider que la plaignante ne recevrait pas un sou du jeune Sean Tarala. « Sean est un bon garçon, il n’avait rien à voir avec cette situation », a dit Thomas Noniewicz, l’avocat du préadolescent, au New York Daily News. « Il ne s’agit que d’un enfant qui voulait donner un câlin à sa tante. Il n’a pas été négligent.»
« Les blessures subies par la plaignante ont été causées par la négligence et l’insouciance du défendeur, pouvait-on lire dans la poursuite. Un mineur de huit ans aurait dû savoir que la demanderesse risquait d’être blessée par un accueil aussi énergique.»
La femme a expliqué devant le tribunal que sa vie a été grandement hypothéquée par cet accident. « Je vis à Manhattan et je dois monter à pied les trois étages jusqu’à mon appartement, s’est-elle plainte. Je me suis rendue à une fête récemment, et j’avais de la difficulté à tenir mon assiette de hors-d’œuvre », a-t-elle précisé.
En cour, vendredi dernier, Sean Tarala, qui a maintenant 12 ans, semblait désorienté. Il était accompagné de son père, Michael Tarala. La mère du garçon est décédée l’année dernière.
Dans son témoignage, la quinquagénaire, qui n’a pas d’enfant, a raconté que le jeune garçon lui a sauté dessus lorsqu’elle lui rendait visite pour son huitième anniversaire. Selon ses dires, elle serait tombée en tentant de l’attraper et se serait blessée. Jennifer Connell a précisé ne pas avoir fait mention de la douleur causée par son poignet cassé à ce moment-là, « pour ne pas gâcher la fête ».
Il filmait ses collègues de travail dans les toilettes - Agence QMI

Entre le 1er et le 13 février dernier, D’Astous a admis avoir tenté de voir ses collègues de travail en petite tenue ou carrément dénudés. Pour y parvenir, il avait installé une caméra numérique dans le plafond de la salle de bain qui sert autant aux employés masculins que féminins.
Sans pouvoir expliquer pourquoi, il s’est toutefois « vendu » à une autre employée, lorsqu’il a attiré son attention sur des trous qui se trouvaient dans la salle de bain. « Lorsque l’employée est allée voir ce qui s’était passé dans la salle de toilette, son regard a été attiré par une tuile au plafond qui avait été déplacée », a a expliqué Me Gagnon. C’est à cet endroit que l’employée a trouvé la caméra qui appartenait à D’Astous.
« Avec l’aide d’une autre employée, la dame a regardé les images qui avaient été captées et c’est là qu’elle a vu l’accusé se faire filmer en train de manipuler la caméra », a précisé la procureure.
Selon l’avocate de l’accusé, aucune vidéo n’aurait été conservée par son client. Cependant, aucune perquisition n’a été effectuée dans l’ordinateur du jeune homme qui a sévi durant deux semaines.
D’Astous devra effectuer 75 heures de travaux communautaires pour payer sa dette à la société.
Il sera également sous probation pour une période de deux ans et il devra se plier à un suivi probatoire de douze mois.
Devant le juge Jean-Louis Lemay, le jeune homme s’est également engagé à suivre une thérapie. Il lui a également été interdit de se trouver au Burger King de la rue Taniata à Charny et il ne pourra pas communiquer avec quatre jeunes femmes.
EF
il y a 9 ansDans l'histoire de la fracture du poignet, les confrères ont compris, contrairement au journaliste du JdM, qu'il s'agit d'une question de compagnie d'assurance...
Le procureur de la demanderesse a fait une déclaration à la presse à ce sujet.