Des «Ruptures» émotives et réalistes

Agence Qmi
2015-12-17 09:13:00

Pourtant, cette série a tout pour plaire au plus grand nombre. L’idée est venue de Fabienne Larouche, amie depuis de nombreuses années avec Suzanne Pringle. «Le droit de la famille est un droit humain, qui commence par une séparation ou une crise, et on ne sait jamais quand ou comment ça va finir, a raconté la productrice. C’est plein de rebondissements, qui ne sont pas toujours tristes ou difficiles. Ce sont aussi des histoires qui touchent tout le monde.»
L’écriture a été confiée à Isabelle Pelletier et Daniel Thibault, qui ont notamment cosigné «Mirador», mais tous les épisodes ont été corrigés et révisés par Suzanne Pringle pour respecter le réalisme des histoires, même si tous les cas sont fictifs.
Le premier épisode commence par une descente de police dans un appartement de Toronto. Une Québécoise avec des problèmes de santé mentale s’est enfuie avec ses enfants, mais le père et son avocate, Ariane Beaumont (Mélissa Désormeaux-Poulin), viennent les chercher. Les histoires de séparations ne sont pas toujours simples.
La série se veut très réaliste et essaie de montrer les différentes facettes d’un même problème. Les cas de divorce, avec ou sans enfant, s’étalent sur un ou plusieurs épisodes, alors qu’on suit également Ariane, en couple avec un avocat de son cabinet, dans sa vie personnelle.
Pour bâtir son personnage, Mélissa Désormeaux-Poulin a rencontré pas mal d’avocates trentenaires. «Je voulais comprendre leur vie personnelle, ce qui les motive à être aussi dévouées à leurs causes qu’elles, a dit la comédienne. Celles que j’ai rencontrées sont très ambitieuses. Mon personnage a aussi un côté froid, qui l’empêche de tomber dans l’empathie pour ne pas se laisser submerger. »
Après le visionnement des deux premiers épisodes, autant les textes, la réalisation de Mariloup Wolfe que le jeu des comédiens sont à la hauteur des attentes.
Une seconde saison de «Ruptures» a déjà été commandée par Ici Radio-Canada Télé, actuellement en écriture, mais Mariloup Wolfe ne reviendra pas à la réalisation. Elle travaille en effet sur une autre série « Sur-Vie », toujours produite par Fabienne Larouche, qui devrait être en tournage au cours de 2016.
Anonyme
il y a 9 ansÀ noter que les tournages ont principallement eu lieu dans les bureaux de Dentons à la Place Ville Marie!
Julie
il y a 9 ansLa pratique de Me Pringle se limite à une clientèle de très-très-haute classe sociale (comme Eric, l'ex de Lola). Elle charge très cher fort probablement parce qu'elle est très compétente et qu'elle mérite ces honoraires. Cependant, je ne vois en quoi est-ce représentatif de la pratique en droit de la famille. Idem pour le décor. C'est surement une excellente série, même si je ne vais pas la regarder, mais le pitch de vente est tout faux. Ce que ça montre, c'est 0.01% de la pratique en droit familial.
Anonyme
il y a 9 ansCe qui est vrai, c'est ce qu'on voit "à tivi".
Ce qu'on voit "à tivi", en droit de la famille, ces des avocates comme elle, ou comme l'autre, là, qui insulte et engueule tout le monde qui n'appuie pas l'idée que les femmes ne possèdent pas "un droit à l'entretien".
Maurisse Grévisse
il y a 9 ansVous savez, c'est une émission de télé destine à divertir les gens, pas un portrait exact de la pratique de l'avocat.
Je ne pense pas que les cotes d'écoute seraient au rendez-vous si on voyait les personnages faire des recherches juridiques sur Soquij, surligner les passages pertinents en trois copie, mettre à jour leur code civil sur feuilles mobiles et dicter un mémo à l'attention du stagiaire ou encore remplir leur feuille de temps.
Stéphanie
il y a 9 ansJe suis tout à fait d'accord avec vous!
Julie
il y a 9 ansN'empêche que dans les médias on présente ça comme un portrait de la pratique et Me Pringle donne plein d'entrevues à ce sujet.