Divorce coûteux chez les baby-boomers

Agence Qmi
2014-10-28 10:00:00

« Les couples de baby-boomers divorcent même si ce n'est pas dans leur meilleur intérêt sur le plan financier », souligne Marion Korn, avocate en droit de la famille et coauteure du livre « When Harry Left Sally » (quand Harry a quitté Sally).
Les difficultés financières commencent lorsqu’il faut, par exemple, assumer le prix de deux résidences plutôt qu’une seule.
« Le divorce est une rupture de la cellule familiale, mais aussi la rupture d'une cellule économique », a souligné à grands traits Eva Sachs, analyste financière agréée en divorce et autre coauteure de «When Harry Left Sally».
Pour échapper à cette difficulté, certains boomers décident de se négocier un prêt hypothécaire inversé afin d’obtenir un prêt qui permettra à un des deux conjoints de racheter la part de son ancien partenaire.
Selon la formule, il est possible de recevoir jusqu'à 50 % de la valeur de la résidence, d’une manière libre d'impôt.
Régler à peu de frais
Mme Korn s’est dite encouragée de constater que plusieurs couples refusent d’investir dans des procédures coûteuses.
Eva Sachs renchérit en précisant que la séparation à l’amiable est une voie qui gagne du terrain. « C'est une solution que nous conseillons aux couples d'envisager », dit-elle.