Juge Girouard: une transaction à éclaircir

Agence Qmi
2015-05-13 15:38:00

C’est d’ailleurs ce qui a été signifié au juge Girouard et à ses avocats mercredi matin, avant même que la preuve ne se poursuive.
« Notre comité est à la recherche de la vérité et nous voulons que cette question soit vidée et surtout que le bon éclairage y soit apporté », a mentionné le président du comité d’enquête du Conseil canadien de la magistrature, le juge en chef du Manitoba, Richard Chartier. Il a aussi précisé que depuis le début des procédures, trois versions différentes ont été fournies par le juge Girouard.
Tout comme la veille, des amis de ce dernier sont venus dire à quel point l’homme de 55 ans « est une bonne personne ».
« Efficace, rigoureux » sont des termes qui ont été utilisés plus d’une fois. Son ancien associé a même ajouté avoir été complètement « choqué » en apprenant les allégations qui pesaient sur celui qu’il qualifie « d’ami personnel ».
« Tout cela a été un cirque médiatique et ce qui est écrit dans les journaux, ce n’est pas l’homme que j’ai côtoyé », a dit Me Robert André Adam.
Pendant la quinzaine d’années où il a fréquenté le juge, il n’a jamais rien remarqué et a précisé qu’il n’aurait « jamais enduré un tel comportement ».
Tout comme le juge Girouard, Me Adam a connu Yvon Lamontagne et loué des films au club vidéo de celui-ci.
Par contre, en contre-interrogatoire, il a admis n’avoir jamais passé de commandes de location de films par téléphone et n’avoir jamais récupéré de films directement chez Lamontagne qui, rappelons-le, purge actuellement une peine d’emprisonnement pour avoir trafiqué des stupéfiants.