La saga juridique de Georges Marciano se poursuit

Agence Qmi
2015-04-17 08:30:00

Dans sa requête, Georges Marciano exige l’arrêt et la destruction de tous les produits, jugeant leur utilisation illégale.
Cet événement survient quelques semaines après que le designer de mode eût déposé une première poursuite en justice dans laquelle il reproche à Guess Inc. de s’opposer à la marque Royal Navy by Georges Marciano, qu’il avait acquise en 2011 et qu’il veut utiliser dans la conduite de ses affaires.
Guess Inc. rejette la demande de commercialisation de cette nouvelle appellation devant l’Office de la propriété intellectuelle du Canada, jugeant qu’elle comporte trop de similarités avec la marque américaine.
« On estime que si les produits sont vendus avec son nom, on doit préalablement lui en demander la permission et ensuite lui payer des redevances. Or, personne n’a rien demandé. On espère avoir des informations de la part de Revlon », a affirmé Me Quentin Leclerc, l’avocat de M. Marciano. Il entend ainsi démontrer la participation de Guess dans la mise en marché illicite des produits vendus sous son nom.
Une plainte pour contrefaçon
La Gendarmerie royale du Canada a également été saisie d’une plainte officielle dans ce dossier après que des produits cosmétiques pour hommes et pour femmes, portant la mention Guess by Georges Marciano, aient été achetés de la boutique en ligne Universal Perfumes and Cosmetics.
Le fondateur de Guess avait révoqué l’usage de la licence Guess by Georges Marciano en 1993, dans la foulée de la cession de ses actions dans l’entreprise à ses frères. Il estime donc que l’utilisation de son nom est frauduleuse.
« On ne sait pas qui vend les produits sous cette marque. On espère que la GRC va être pro-active dans le dossier pour trouver qui est à la tête de ce réseau de distribution », poursuit l’avocat.
Il affirme que des centaines d’items Guess by Georges Marciano sont disponibles sur Internet et qu’ils représentent une violation de ses droits de propriétés intellectuelles.
«Je suis déterminé à livrer la bataille nécessaire pour mettre fin à l’usage illicite de mon nom», a conclu Georges Marciano.