Nouvelles
Les avocats fidèles ne font pas les nouvelles
Mélanie Joly
2010-04-07 13:15:00
Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi certaines situations atterrissent à la une des journaux et d’autres non? Pourquoi certaines informations font les nouvelles? Mais au fait, qu’est-ce qu’une nouvelle?
Je vous entends déjà fulminer à l’effet que nos médias sont trop sensationnalistes ou réducteurs. Qu’ils privilégient les trois « S » : sang, sexe et sport. Que c’est ça une nouvelle : ça choque. Que nos médias ignorent sciemment des sujets beaucoup plus pertinents pour notre société, comme la pauvreté, votre transaction ou votre litige entre actionnaires. Vous avez en partie raison, en partie tort.
Une nouvelle est avant tout un « nouvel » élément qui se présente dans l’actualité. C’est une situation qui se démarque du fait qu’elle surgit à un moment précis, qu’elle présente un élément nouveau et qu’elle est d’intérêt pour la majorité du public. Une nouvelle est nécessairement proche des gens. Elle survient au sein de leur environnement et parle nécessairement d’eux. De plus, si l’information est tellement insolite, elle a de bonnes chances de devenir une nouvelle. Tout ce qui a trait à l’information liée au « star system » fait également souvent les nouvelles. Enfin, une très mauvaise nouvelle (ex. catastrophe) fera nécessairement la manchette et son envergure déterminera sa portée internationale.
Bref, si la situation donnée est loin de votre réalité, son ampleur doit être particulièrement importante pour que vous en entendiez parler. Ces critères répondent à une logique simple : les médias savent que la nature est humaine. Les nouvelles sont choisies sur la base de ce qui intéressera l’auditoire.
Vous connaissez le marché juridique, eux, celui de la vente d’information.
L’information transmise au sein de nos médias est telle que, selon des données récentes, on compte près de 7 000 nouvelles par jour au Québec, 30 000 au Canada et 700 000 nouvelles majeures par jour au monde. Certaines nouvelles durent plus longtemps que d’autres. Les sujets évoluent, prennent d’autres angles. Des groupes d’intérêt peuvent l’utiliser pour promouvoir leurs positions, des entreprises, leurs produits, des partis politiques, leurs plateformes.
Bref, si vous voulez que l’on parle de votre litige ou de votre transaction, sachez que le marché de l’information est un univers hautement compétitif régis par ses propres règles… et surtout, ne présumez pas qu’il s’intéressera nécessairement aux sujets que vous traitez quotidiennement. Et voilà comment une blogueuse s’assure de vous garder en haleine…
Mélanie Joly est avocate et associée directrice du bureau montréalais de l'agence de communication internationale Cohn&Wolfe.
Une nouvelle est avant tout un « nouvel » élément qui se présente dans l’actualité. C’est une situation qui se démarque du fait qu’elle surgit à un moment précis, qu’elle présente un élément nouveau et qu’elle est d’intérêt pour la majorité du public. Une nouvelle est nécessairement proche des gens. Elle survient au sein de leur environnement et parle nécessairement d’eux. De plus, si l’information est tellement insolite, elle a de bonnes chances de devenir une nouvelle. Tout ce qui a trait à l’information liée au « star system » fait également souvent les nouvelles. Enfin, une très mauvaise nouvelle (ex. catastrophe) fera nécessairement la manchette et son envergure déterminera sa portée internationale.
Bref, si la situation donnée est loin de votre réalité, son ampleur doit être particulièrement importante pour que vous en entendiez parler. Ces critères répondent à une logique simple : les médias savent que la nature est humaine. Les nouvelles sont choisies sur la base de ce qui intéressera l’auditoire.
Vous connaissez le marché juridique, eux, celui de la vente d’information.
L’information transmise au sein de nos médias est telle que, selon des données récentes, on compte près de 7 000 nouvelles par jour au Québec, 30 000 au Canada et 700 000 nouvelles majeures par jour au monde. Certaines nouvelles durent plus longtemps que d’autres. Les sujets évoluent, prennent d’autres angles. Des groupes d’intérêt peuvent l’utiliser pour promouvoir leurs positions, des entreprises, leurs produits, des partis politiques, leurs plateformes.
Bref, si vous voulez que l’on parle de votre litige ou de votre transaction, sachez que le marché de l’information est un univers hautement compétitif régis par ses propres règles… et surtout, ne présumez pas qu’il s’intéressera nécessairement aux sujets que vous traitez quotidiennement. Et voilà comment une blogueuse s’assure de vous garder en haleine…
Mélanie Joly est avocate et associée directrice du bureau montréalais de l'agence de communication internationale Cohn&Wolfe.
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Anonyme
il y a 14 ans> vous voulez que l’on parle de votre litige ou de votre transaction, sachez que le marché de l’information est un univers hautement compétitif
C'est trop cher les cabinets de communication.
Au bureau on trouvé une solution plus économique. On parle du cas à nos secrétaires et on les envoi aux toilettes quelques étages plus bas, avec les secrétaires du bureau représentant le camp adverse.
2 jours après, tout le monde en parle.
Voici un petit guide pratique à utiliser à contrario, pour bien préparer l'exposé que vous ferez à votre secrétaire:
http://www.renaud-bray.com/Livres_Produit.aspx?gwo_version=b&id=1072398&def=Bitchage%28Le%29%2CSAINT-LAURENT%2C+MARTHE%2C9782890924499
Anonyme
il y a 14 ansFormule déterminant la médiatisation d'une nouvelle :
Statut socio-économique des personnes imnpliquées X particularité de l'événement / distance.