Les lobbyistes en quête d'une meilleure image

Agence Qmi
2015-05-05 08:35:00

Le travail de lobbyiste consiste à représenter les intérêts d'entreprises et d'organisations auprès des gouvernements, que ce soit au fédéral, au provincial ou au municipal.
Le même sondage révèle que sept Québécois sur 10 expriment une opinion défavorable à l'égard du travail des lobbyistes.
« Les lobbyistes ont souvent mauvaise presse », a reconnu le président de l'AQL, Mathieu Santerre.
Cette méfiance envers les lobbyistes provient aussi des décideurs publics, concède le président de l'AQL.
« Il arrive parfois que nous ayons de la difficulté à rencontrer des décideurs publics précisément parce que nous sommes lobbyistes, même si le sujet dont nous voulons discuter est d'intérêt public. Je ne sais pas s'ils ont peur de nous. Nous respectons le code de déontologie prévu par la loi. Il faut faire la différence entre les mauvaises pratiques que nous avons vues à la Commission Charbonneau qui n'ont rien à voir avec le lobbyiste », a exposé Mathieu Santerre.
En dévoilant les résultats de son sondage réalisé par le biais d'un panel web du 15 au 20 avril, l'AQL souhaite être mieux comprise.
« On leur envoie le message que la population estime que le rôle des lobbyistes est légitime en démocratie, que c'est un boulot utile qui permet de prendre de meilleures décisions. Le message est envoyé à la population et aux titulaires de charges publiques », a dit M. Santerre.
Le ministre Jean-Marc Fournier a manifesté l'intention de présenter un projet de loi sur le lobbyisme.
« Nos demandes sont claires, plus de simplicité dans l'encadrement du lobbyisme; faire en sorte que ce soit facile pour les lobbyistes de respecter les dispositions de la loi qui sont complexes à appliquer et difficiles à comprendre », a indiqué le président de l’AQL.