Marie Deschamps a terminé son enquête

La Presse Canadienne
2015-01-19 15:15:00

Les reportages citaient plusieurs victimes présumées et analysaient une décennie de statistiques sur les signalements d'agressions. Selon ces articles, la police militaire reçoit chaque année jusqu'à 200 plaintes d'agressions sexuelles de militaires, mais plusieurs autres cas ne seraient tout simplement pas signalés par les victimes, par peur des représailles au sein des forces armées.
Le ministère de la Défense nationale a alors ordonné sa propre enquête interne, mais le chef d'état-major, Tom Lawson, a aussi demandé ensuite une enquête externe, lorsqu'il est devenu évident que certaines victimes présumées n'osaient pas se confier « à l'interne ».
Une porte-parole au ministère de la Défense, Marie-Hélène Brisson, n'a pas voulu préciser, lundi, si la juge à la retraite Deschamps avait appris l'existence de nouvelles allégations autres que celles déjà citées dans les magazines.
Lors de son témoignage devant un comité des Communes, en mai dernier, le général Lawson avait dénoncé toute inconduite sexuelle et s'était dit troublé par les allégations. Mais il avait refusé d'adhérer à la thèse selon laquelle la violence sexuelle et le harcèlement font partie intégrante de la culture militaire. Il avait aussi encouragé les présumées victimes à faire confiance au système et à porter plainte.