Osler se retrousse les manches

Emeline Magnier
2014-06-11 15:00:00

Pour cette quatrième édition, l'école Peter Hall, Mères avec pouvoir et Pas de la rue ont accueilli les bénévoles qui ont prêté main forte aux activités de ces trois organismes sociaux.
Des étudiants à la direction, tous les membres du cabinet ont été incités à prendre part à l'événement. Tout comme Me Shahir Guindi, l'associé directeur du bureau, Natasha Gould, stagiaire dans le groupe de droit des affaires, a consacré sa journée de bénévolat à l'école Peter Hall, qui accueille des enfants ayant une déficience intellectuelle.
« La Journée de bénévolat est une initiative qui reflète bien la culture de notre cabinet. Nous considérons que c’est notre responsabilité, en tant qu’employeur, de permettre la réalisation de tels projets d’entraide au bénéfice d’organismes qui accomplissent un important travail dans notre communauté », commente Me Guindi.

« Faire des dons en argent c'est bien, mais donner de son temps et créer des liens avec des personnes c'est encore plus constructif pour les organismes », indique Me Hugo-Pierre Gagnon, qui s'est joint à Pas de la rue, organisme qui accueille les personnes âgées itinérantes et contribue à leur réinsertion sociale.
Depuis trois ans, Osler organise un grand barbecue et des jeux de sociétés avec les résidents du centre d'accueil et le voisinage, réunissant ainsi une centaine de personnes.
« Je suis content de prendre du temps pour redonner à la société », confie l'avocat en droit des sociétés, qui a eu la responsabilité de faire cuire quelque 800 saucisses pour nourrir l'ensemble des convives.

L'avocat a sorti ses outils et pinceaux pour refaire la cuisine, le jardin et monter des meubles : « C'est une journée très agréable et gratifiante lors de laquelle on se sent vraiment utile », souligne l'avocat, qui confesse avoir eu quelques courbatures le lendemain.
Participer à de tels événements, c'est aussi pour lui l'occasion de retrouver ses collègues dans un contexte différent. « Ça permet de tisser un réel lien de camaraderie et on peut au moins donner une journée par an », conclut-il.