D’autres femmes dénoncent Aubut
Céline Gobert
2015-10-02 14:45:00
Le cabinet d'avocats, dissous en février 2014, lui aurait fait signer selon elle une entente de confidentialité « Quittance et transaction ». Contre 10 000 dollars, l’adjointe devait renoncer notamment à toutes possibilités d’action en justice, de plainte, de recours, ou de dommages.
« Me Aubut m'a appelée à mon bureau me demandant d'aller récupérer un dossier dans son bureau et de le lui apporter dans sa salle de conférence personnelle. Quand je suis entrée, il était en boxer dans sa salle de conférence », raconte l’adjointe qui a préféré garder l’anonymat et qui souhaite aujourd’hui porter plainte à la police.
Des commentaires déplacés
Avant l’entrevue avec TVA, l’adjointe a reçu un message texte de la part d'un employé du cabinet d'avocats : « Tu avais raison quand tu m'avais raconté ton histoire avec Aubut, je m'excuse d'avoir douté. »
D’autres femmes, selon La Presse, ont décrit un climat de travail « très difficile » et ont confié avoir été victimes de commentaires « blessants ou déplacés.»
Une athlète olympique a notamment confié au journal un épisode où Aubut, actuel vice président du cabinet d’avocats BCF, aurait posé sa main sur sa cuisse en lui demandant si elle « avait un chum ». Elle a déclaré l'avoir repoussé et affirme que par la suite l’avocat ne s’est plus permis ce type de geste.
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