Devant le tribunal pour sauver son année scolaire

Agence Qmi
2015-03-11 11:46:00

Devant l’impasse, l’avocat de la famille a déposé hier une demande d’injonction provisoire. La famille réclame une révision de la décision de la commission scolaire de la Capitale, ainsi qu’un montant en dommages-intérêts qui reste encore à déterminer selon l’évolution de la situation.
« Même le premier ministre a reconnu que ça ne se faisait pas. On ne met pas toute nue une fille de 15 ans dans un bureau », a lancé Me François-David Bernier.
Cour supérieure
La commission scolaire a émis un communiqué pour préciser qu’elle a l’intention de faire valoir ses arguments en Cour supérieure.
« Dans le cas très médiatisé d’une élève suspendue d’une école secondaire en raison de trafic de drogues, la commission scolaire de la Capitale annonce que dans le meilleur intérêt de l’élève, elle entend suivre les recommandations du protecteur de l’élève », peut-on lire.
Le protecteur de l’élève, Paul Labrecque, croit que l’élève devrait poursuivre sa formation dans un autre établissement avec des ressources spécialisées conformes à ses besoins.
« Cette personne agit comme un médiateur et les discussions devraient rester confidentielles », ajoute Me Bernier.
Aucune preuve
La famille soutient qu’aucune preuve ne peut supporter les allégations concernant le trafic de drogues. De plus, aucune entente ne serait intervenue entre la mère et la commission scolaire.
« Toute la gestion de cette affaire est anormale. On veut qu’elle étudie et qu’elle sauve son année. Elle n’a pas à payer pour ce qui s’est produit », termine l’avocat.
Si l’élève réintègre son école, ses proches demandent aussi qu’elle ne soit plus soumise à l’autorité de la directrice et de son adjointe.
La commission scolaire n’a pas voulu accorder d’entrevue. Depuis le 12 février, jour de la fouille à nu, l’adolescente n’a pu poursuivre ses cours.