Le directeur des poursuites criminelles et pénales a décidé de sauter l’étape de l’enquête préliminaire et d’aller directement au procès des trois anciens employés de la MMA...
Richard Labrie (à gauche au fond), Jean Demaitre (au centre) et Thomas Harding (droite) sont escortés par les policiers.Me Thomas Walsh qui représente l'ingénieur de train, Tom Harding, s'est insurgé contre cette façon de faire de la poursuite, bien qu'elle soit en droit de procéder de cette manière : « C'est légal mais pas franc-jeu dans les circonstances. Il n'y avait aucune justification si ce n'est que d'empêcher la défense de mettre en lumière la part de responsabilité que pourraient avoir les hauts dirigeants de l'entreprise et les gestionnaires de Transport Canada, l'organisme qui réglemente le transport ferroviaire et qui a manqué à son devoir de protéger les citoyens en allégeant les mesures à suivre à une entreprise déjà reconnue pour sa faible culture en matière de sécurité. À l'enquête préliminaire, on a plus de liberté d'introduire de la preuve en défense, alors que pendant un procès, la gestion de la preuve est beaucoup plus serrée et stricte », selon l’avocat.
Accusés de négligence criminelle causant la mort de 47 personnes à la suite du déraillement de train survenu au centre-ville de Lac-Mégantic en juillet 2013, l'ingénieur de train Tom Harding, le contrôleur ferroviaire Richard Labrie et le directeur de l' exploitation de l'ancienne entreprise Montréal Maine et Atlantic Railways, reviendront en cour jeudi.
La poursuite demandera que le dossier soit mis au prochain rôle de la Cour supérieure pour fixer une date de procès. Il serait surprenant que le procès puisse se tenir avant le printemps 2016.
2971
Publier un nouveau commentaire
Remarque
Votre commentaire doit être approuvé par un modérateur avant d’être affiché.
NETiquette sur les commentaires
Les commentaires sont les bienvenus sur le site. Ils sont validés par la Rédaction avant d’être
publiés et exclus s’ils présentent un caractère injurieux, raciste ou diffamatoire. Si malgré
cette politique de modération, un commentaire publié sur le site vous dérange, prenez
immédiatement contact par courriel (info@droit-inc.com) avec la Rédaction. Si votre demande
apparait légitime, le commentaire sera retiré sur le champ. Vous pouvez également utiliser
l’espace dédié aux commentaires pour publier, dans les mêmes conditions de validation, un droit
de réponse.