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Quel bilan pour ASFC?

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Céline Gobert

2015-10-20 13:15:00

Avocats sans frontières Canada (ASFC) revient sur son année passée et ses engagements à travers le monde. Quel bilan pour l’organisme ?
Me Miguel Baz, président du conseil d’administration d’ASFC, secrétaire adjoint et chef divisionnaire, opérations juridiques chez Bell
Me Miguel Baz, président du conseil d’administration d’ASFC, secrétaire adjoint et chef divisionnaire, opérations juridiques chez Bell
Lors de son assemblée générale annuelle tenue à Montréal le 3 octobre dernier, Avocats sans frontières Canada (ASFC) a publié son rapport d'activités pour l’année 2014-2015. Une période que le président Miguel Baz et le Directeur Général Pascal Paradis qualifient « d’embellie » et qui voit une consolidation des programmes d’ASFC et un retour à la croissance après deux ans de « situation complexe » tant en finances qu’en ressources humaines.

Cette année, les grands axes des engagements de l’ASFC ont été la lutte à l'impunité, le droit à un procès équitable, l'aide juridique, la contribution à la paix et la réconciliation par la justice transitionnelle et la formation juridique pratique.

Voici quelques faits saillants :

Me Pascal Paradis, directeur général d’ASFC.
Me Pascal Paradis, directeur général d’ASFC.
Lancement de deux grands projets : En janvier 2015, l’ASFC a lancé un programme de cinq ans centré sur les femmes ayant subi des violences sexuelles et les victimes du conflit au Mali, en consortium avec le Centre d’études et de coopération internationale (CECI) et l’École nationale d’administration publique (ENAP).

En mai 2015, l’ASFC a débuté un programme de coopération volontaire de cinq ans dans neuf pays pour améliorer l’accès à la justice des mineurs et des personnes en situation de vulnérabilité, en consortium avec le Bureau international des droits des enfants (IBCR)

Au Canada: L’ASFC s’est engagé dans l’affaire Raïf Badawi, le blogueur saoudien condamné à être flagellé pour avoir revendiqué sa liberté d’expression dans les médias sociaux. Pour rappel, et comme l’indiquait Droit-inc en mars dernier, le Barreau du Québec s’est joint à eux afin de construire l’argumentaire juridique en faveur de la libération de monsieur Badawi.

Au Guatemala : Avec le concours de l’ASFC, l'ancien chef de police de la ville de Guatemala, Pedro Garcia Arredondo, a été condamné à une lourde peine de prison pour crimes contre l’humanité au terme du procès portant sur le massacre de 37 civils lors de l'incendie de l'ambassade d'Espagne au Guatemala en 1980.

Le programme de stage et de mentorat mis en œuvre au Guatemala, et en collaboration avec quatre partenaires locaux, a permis à sept jeunes étudiant(e)s en droit d’origine autochtone, dont cinq femmes, d’acquérir une expérience pratique en matière de défense des droits humains. Depuis le début du projet, deux stagiaires sont devenues avocates et deux autres ont évolué au sein de leur cabinet.

En Haïti : ASFC a activement contribué à ce que l’enquête sur les crimes contre l’humanité commis sous le régime Duvalier demeure ouverte contre des hauts dirigeants de la dictature malgré le décès de Jean-Claude Duvalier.

Aussi, 215 personnes détenues, dont 138 femmes et 77 mineurs filles et garçons ont bénéficié des services d’un avocat. 24 interventions ont ainsi conduit à des libérations et 7 personnes ont vu leur situation de détention provisoire abusive être régularisée à la suite d’un procès en bonne et due forme.

En Colombie: ASFC participe à l’identification des mécanismes de justice transitionnelle les plus à même d’assurer le droit des victimes à la justice, à la vérité, à la non-répétition et à la réparation dans un contexte où le gouvernement et les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) négocient les termes d’un accord de paix historique qui pourrait contribuer à mettre un terme à l’un des plus anciens conflits armés sur la planète.

Pour lire l’ensemble du bilan, c’est ici.
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